1** Laterna magica - Life Models - 16. The Drunkard's Child

Life Models

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Which side wins ? (Qui gagnera ?)

16. The Drunkard's Child

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Titre16. The Drunkard's Child
Distributeur d'origineRiley Brothers
FabricantPiggott
ÉpoqueFin du XIXème siècle - début du XXème siècle
Lieu de fabricationAngleterre (Londres)
Description techniquelife models, photographie rehaussée de couleurs, plaque carrée fixe
DimensionsL. 82 mm l. 82 mm
CotePLM-00088-016 (Coll. Cinémathèque française)
Which side wins ? - livret
Somehow, I don't know how, as soon as they had gone I seemed to see in the doorway my own little Bessie, just about the same age she would ha' been, if she had lived, as the landlord's child, but oh ! so wan and pitiful, and thinly clad ; and the next minute she was gone, an 'I was out in the cold street wi' a power o' thoughts a teeming through my brain.
When I reached home, and a poor home it was, I says to Bess, says I :
"Wife, I've been a better friend to the landlord than I've ever been or can be to you. Five shillin's a week, lowest reckonin', I've paid him, an' here's all I've got to show for it. And now I've done with him, an' we'll split the crown betwixt us, half for you to keep things agoin' a bit better, an' half for myself." You see, mates, I'd got an idea in my head that I thought too good to tell her all at once.
"Well the way that extra half crown went was something surprising. The very first week there was a joint a meat on the table for Sunday's dinner, (a bit o' pork with browned 'taties and stuffin') then there came new shoes for the young uns, a new neckhan'kercher for myself, an' a clean shirt every week, and pretty pictures for the walls ; the way things came rollin' in you wouldn't believe. It seemed as if that two an' sixpence would stretch to anything. I didn't say much, but I let Betsy see my eyes twinkle as I took not of all the little changes as was goin' on, an' one Saturday afternoon, not very long after, I says to her "'Tis a lovely evenin', Bess, let's go out for a breath of fresh air." She perked up as lively as a bird, "Oh thank'ee, Ben I should love to;" And in a minute or two she was ready, clean an'tidy, though she had on the bonnet she was married in eight years before.
"Well, we walks down one of the streets, and I stopt in front of a draper's don't know, for I scarcely saw it, I was waitin' for Bess to have a good look round. Presently I hears a sort of sigh. What is it, Bess ?"
"Oh nothing, Ben."
"All right," says I, but I just cast a glance down an' I can tell you I could hardly keep down a sort of choky chuckle when I saw a tear a standin' in her eye. "Them's pretty bonnets," says I, seein' where she was lookin', let's go a" ask the price,' and fore she could say a word we was in the shop. "My missus, here, would like to look at some of your bonnets," says I do gentleman as stood there. "Yes, ma'am," says he, quite polite, "please to step this way." Bess was half afraid, but her arm was in mine, an' I stepped after him as bold as brass. An awfully fine young lady came up an' soon half-a-dozen bonnets was spread out before us. 'This one would suit the lady beautiful," says she, taking up one with a bit o' blue ribbon twisted, about it. "Blue's my favourite colour," says Bess. "Well, blue it shall be," says I. "And have you got a nice sort of a gown as would match ? 'Lor, Ben," say Bessie, nervous like, "whatever are you doin'?"
"Never you mind, Bess, pick out the gown you like best."
And it's wonderful what taste she had, an' how soon she was suited, an' how the young lady wrapped them up, an' "how much?" an' she says "One pound ten,"An' says,"Take it out o' that',an' puts down two golden sovereigns ; an' how the polite gentleman came up bowin' an' said "should he send them ?" an' I said "no thank'ee". An' how Bess was a cryin' all the way home, as if she was sorry I'd bought them ; an' how, as soon as we got indoors, she threw he arms round my neck and - oh, it was wonderful !
"By the time a year had gone round we weren't like the same folks. There were none of our windows stuffed with rags, none of our chairs and tables fitter for the hospital than for active service, none of our children barefoot, plenty in the cupboard, bright faces round the board, an' happiness in all our hearts.
"Twelvemonths to the day, after I had signed teetotal, there was a big letter lyin' on the table by the side of Bessie's plate at breakfast time. "Whoever can it be from ?" says she, turnin' it all ov'r an' lookin' round an' round it "Perhaps you'll find out if you look inside," says I joking like. So she broke it open an' draws out a sheet of paper.

Theo. J. Piggott, Which side wins ? : a musically illustrated temperance service on the new crusade, A. Weekes & Co, Londres, n. d.

L'histoire s'ouvre sur la vision de Jessie Fergus. Cette fillette entre dans un bar à la recherche de son père, Jim (plaque 1). C'est alors qu'elle entend « Trois applaudissements pour Jim Fergus !»: Jim est félicité pour les verres qu'il vient de boire. Elle tente en vain de faire sortir son père du bar, mais ne pourra que suivre des hommes le raccompagnant complètement saoul (plaque 2). Arrivés devant leur immeuble, elle réussit avec peine à faire rentrer son père (plaque 3), il se hisse avec difficultés jusqu'au grenier qu'il occupe, puis s'écroule en entrant dans la pièce entraînant sa femme dans sa chute. Voyant sa mère inerte sur le sol, Jessie pousse des cris horrifiés, provoquant l'intérêt de tous les voisins. Une voisine s'approche alors du corps gisant et murmure terrifiée « Jim Fergus a tué sa femme » (plaque 4). Le bruit se répand alors rapidement, la rumeur gonfle et Jim passe le reste de sa nuit en prison (plaque 5). Le lendemain, sa fille vient le voir dans sa cellule. Rongé de remords, désespéré, il demande son pardon et s'excuse pour la misérable vie qu'il lui a donnée jusqu'à présent. Surtout, il s'en veut terriblement de l'avoir privé de sa mère. Elle le rassure, lui dit qu'il peut encore changer leur vie, il reste un espoir : sa mère n'est pas morte (plaque 6) ! Libéré, Jim s'empresse d'aller au chevet de sa femme et lui jure que plus jamais il ne sera saoul (plaque 7). La vie de la famille Fergus change alors radicalement. L'argent dépensé avant dans l'alcool est désormais investi dans un meilleur habitat et tous vivent plus sereinement (plaque 8). Mais ce bonheur n'est que de courte durée. Un jour, une fête est organisée au travail de Jim (plaque 9). Invité au pot d'honneur de sa société, Jim évite de boire tant qu'il peut sans avouer son abstinence de peut du ridicule que cela lui causerait. Face à ses collègues pressants, Jim ne résiste pas à la proposition d'un verre, puis d'un autre et finit sa nuit complètement saoul. Le lendemain, il fait l'amer constat de son état avec sa femme et comprend que jamais il ne pourra rester totalement abstinent, au grand désespoir de son épouse (plaque 10). Ce même jour, les Fergus reçoivent la visite d'une femme les conviant à une réunion des « Rubans Bleus ». Devant l'interrogation de Jim, la femme lui explique qui sont les « Rubans Bleus ». Il s'agit d'une association oeuvrant contre l'alcoolisme, telle une armée (plaque 11). Intrigué, Jim se rend à la réunion (plaque 12). Il y reçoit un feuillet exposant les chiffres de l'alcoolisme et ses conséquences : 19 crimes sur 20, et 7 morts sur 10 sont causés par l'alcool (plaque 13). La réunion s'ouvre alors et un homme prend la parole : il expose dix raisons de rejoindre les « Rubans Bleus » (plaque 14). Puis c'est au tour d'un autre homme de raconter son histoire : il a décidé d'arrêter de boire le jour où il a vu une fillette parfaitement habillée passer devant lui (plaque 15), puis sa propre fille en guenille (plaque 16), et a alors décidé qu'il ne pouvait laisser son enfant dans cet état. Il a rejoint les « Rubans Bleus ». En ne dépensant plus tout son argent dans l'alcool, il a pu payer ses factures en retard (plaque 17), et aujourd'hui il peut même présenter sa dernière facture totalement réglée (plaque 18). Les « Rubans Bleus » l'ont aidé à devenir un autre homme, fier de lui et qui rend sa famille heureuse. Jim est alors convaincu : il rejoint les « Rubans Bleus » (plaque 19). Sur le chemin du retour, il rencontre des amis qui lui propose d'aller prendre un verre; Jim a désormais le courage de refuser, il n'a plus honte d'être abstinent (plaque 20). Jim devient plus consciencieux dans son travail et finit même par remarquer les erreurs des autres (plaque 21). Il les rapporte alors au contremaître qui ne le croit pas et une dispute éclate (plaque 22). Le directeur de la société finit par intervenir et est le seul à croire Jim. Jim rentre alors chez lui. Les conditions de vie de la famille Fergus se sont encore améliorées, ils ont quitté le vieux grenier pour une véritable maison (plaque 23). Le directeur vient alors directement chez Jim et lui demande comment cela se fait que lui seul a remarqué les erreurs dans l'atelier alors qu'ils sont plusieurs ouvriers (plaque 24). Jim explique alors qu'il est le seul abstinent de la société. Maintenant qu'il est libéré de l'alcool, il a les idées plus claires et voit son travail différemment. Cela étonne le directeur qui au fil de la conversation finit par être convaincu par les bienfaits de l'abstinence. S'améliorant dans son travail, Jim gravit les échelons les uns après les autres et devient même contremaître, et pour le féliciter les ouvriers s'écrient « Trois applaudissements pour Jim Fergus !» (plaque 25).


16. The Drunkard's Child