1** Laterna magica - Life Models - 20. Dinner your in yard

Life Models

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Which side wins ? (Qui gagnera ?)

20. Dinner your in yard

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Titre20. Dinner your in yard
Distributeur d'origineRiley Brothers
FabricantPiggott
ÉpoqueFin du XIXème siècle - début du XXème siècle
Lieu de fabricationAngleterre (Londres)
Description techniquelife models, photographie rehaussée de couleurs, plaque carrée fixe
DimensionsL. 82 mm l. 82 mm
CotePLM-00088-020 (Coll. Cinémathèque française)
Which side wins ? - livret
But it was the dinner hour, which many of the men spent in the yard, that most determined assault was made upon his newly-revealed principles. Brads was busy as usual in fetching the various potations from the neigh-bouring public houses, and paused in front of Jim with a mischievous grin upon his grimy face.
"An' what shall I fetch you, Mr. Fergus ?"
"Thank'ee, Brads, but you'll hae nae mair of such errants for me, I've done wi' all that kind o'stuff now."
"Eh, but here's Jim Fergus turned teetotal this time in real earnest. He'll ve after settin'for a saint next, an' give us a bit o' preachin', may be."
"Very likely, he'll find preaching easier than practising, I reckon ; he's made none too good an out of that."
"He'd better keep his preaching to himself," said the foreman, who came up to the group, "We'll have none of it there. Give me a man as can take his glass like a man, and not one of your milk and water chaps as haven't got a will of their own."
"May be you'd find it wants as much of a will to leave if off as to keep it on, if ye would but try it," said Jim.
Some of the men laughed, for the foreman's habits were not quite in accordance with the principles he advocates, and nettled by the remark, he angrily replied, "I'm no such fool as that, and anyway, I'd not dress myself up on purpose to show off my folly."
"Nay, man," replied Jim,"I played the fule lang before I wore the blue ribbon, an' if it helps me to keep my head clear an' my hand steady, I dinna see what fault ye'll hae to find wi' it."
"Hullo, Mr. Truefitt, Jim means to be cock o' the walk. Ye'll have to look to yourself or he'll be getting on to your perch," said one of the men, a sottish fellow, who resented Jim's reform as a grievance against himself. Truefitt's frown deepened into a scowl of malignant jealously as he said -
"We'll have no canting spies amongst us, men ; if he's too good for us and our ways, the sooner he quits the better." A murmur of assent rose from most of the men at this tyrannical, the only dissentient voice being that of young Frank Adshead, the manager's son, who cried -
"Come, Jim, don't be awkward ; stand a glass round, and we'll be all square again."
"Nay, mates, there need be no ill will about it. I've proved your way, as you know, lang enough, an' found it didna pay, an' now I'll try this plan, an' if I find it worse than the other you shall know it."

Theo. J. Piggott, Which side wins ? : a musically illustrated temperance service on the new crusade, A. Weekes & Co, Londres, n. d.

L'histoire s'ouvre sur la vision de Jessie Fergus. Cette fillette entre dans un bar à la recherche de son père, Jim (plaque 1). C'est alors qu'elle entend « Trois applaudissements pour Jim Fergus !»: Jim est félicité pour les verres qu'il vient de boire. Elle tente en vain de faire sortir son père du bar, mais ne pourra que suivre des hommes le raccompagnant complètement saoul (plaque 2). Arrivés devant leur immeuble, elle réussit avec peine à faire rentrer son père (plaque 3), il se hisse avec difficultés jusqu'au grenier qu'il occupe, puis s'écroule en entrant dans la pièce entraînant sa femme dans sa chute. Voyant sa mère inerte sur le sol, Jessie pousse des cris horrifiés, provoquant l'intérêt de tous les voisins. Une voisine s'approche alors du corps gisant et murmure terrifiée « Jim Fergus a tué sa femme » (plaque 4). Le bruit se répand alors rapidement, la rumeur gonfle et Jim passe le reste de sa nuit en prison (plaque 5). Le lendemain, sa fille vient le voir dans sa cellule. Rongé de remords, désespéré, il demande son pardon et s'excuse pour la misérable vie qu'il lui a donnée jusqu'à présent. Surtout, il s'en veut terriblement de l'avoir privé de sa mère. Elle le rassure, lui dit qu'il peut encore changer leur vie, il reste un espoir : sa mère n'est pas morte (plaque 6) ! Libéré, Jim s'empresse d'aller au chevet de sa femme et lui jure que plus jamais il ne sera saoul (plaque 7). La vie de la famille Fergus change alors radicalement. L'argent dépensé avant dans l'alcool est désormais investi dans un meilleur habitat et tous vivent plus sereinement (plaque 8). Mais ce bonheur n'est que de courte durée. Un jour, une fête est organisée au travail de Jim (plaque 9). Invité au pot d'honneur de sa société, Jim évite de boire tant qu'il peut sans avouer son abstinence de peut du ridicule que cela lui causerait. Face à ses collègues pressants, Jim ne résiste pas à la proposition d'un verre, puis d'un autre et finit sa nuit complètement saoul. Le lendemain, il fait l'amer constat de son état avec sa femme et comprend que jamais il ne pourra rester totalement abstinent, au grand désespoir de son épouse (plaque 10). Ce même jour, les Fergus reçoivent la visite d'une femme les conviant à une réunion des « Rubans Bleus ». Devant l'interrogation de Jim, la femme lui explique qui sont les « Rubans Bleus ». Il s'agit d'une association oeuvrant contre l'alcoolisme, telle une armée (plaque 11). Intrigué, Jim se rend à la réunion (plaque 12). Il y reçoit un feuillet exposant les chiffres de l'alcoolisme et ses conséquences : 19 crimes sur 20, et 7 morts sur 10 sont causés par l'alcool (plaque 13). La réunion s'ouvre alors et un homme prend la parole : il expose dix raisons de rejoindre les « Rubans Bleus » (plaque 14). Puis c'est au tour d'un autre homme de raconter son histoire : il a décidé d'arrêter de boire le jour où il a vu une fillette parfaitement habillée passer devant lui (plaque 15), puis sa propre fille en guenille (plaque 16), et a alors décidé qu'il ne pouvait laisser son enfant dans cet état. Il a rejoint les « Rubans Bleus ». En ne dépensant plus tout son argent dans l'alcool, il a pu payer ses factures en retard (plaque 17), et aujourd'hui il peut même présenter sa dernière facture totalement réglée (plaque 18). Les « Rubans Bleus » l'ont aidé à devenir un autre homme, fier de lui et qui rend sa famille heureuse. Jim est alors convaincu : il rejoint les « Rubans Bleus » (plaque 19). Sur le chemin du retour, il rencontre des amis qui lui propose d'aller prendre un verre; Jim a désormais le courage de refuser, il n'a plus honte d'être abstinent (plaque 20). Jim devient plus consciencieux dans son travail et finit même par remarquer les erreurs des autres (plaque 21). Il les rapporte alors au contremaître qui ne le croit pas et une dispute éclate (plaque 22). Le directeur de la société finit par intervenir et est le seul à croire Jim. Jim rentre alors chez lui. Les conditions de vie de la famille Fergus se sont encore améliorées, ils ont quitté le vieux grenier pour une véritable maison (plaque 23). Le directeur vient alors directement chez Jim et lui demande comment cela se fait que lui seul a remarqué les erreurs dans l'atelier alors qu'ils sont plusieurs ouvriers (plaque 24). Jim explique alors qu'il est le seul abstinent de la société. Maintenant qu'il est libéré de l'alcool, il a les idées plus claires et voit son travail différemment. Cela étonne le directeur qui au fil de la conversation finit par être convaincu par les bienfaits de l'abstinence. S'améliorant dans son travail, Jim gravit les échelons les uns après les autres et devient même contremaître, et pour le féliciter les ouvriers s'écrient « Trois applaudissements pour Jim Fergus !» (plaque 25).


20. Dinner your in yard