1** Laterna magica - Life Models - [Which side wins ? - 21]

Life Models

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Which side wins ? (Qui gagnera ?)

[Which side wins ? - 21]

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Titre[Which side wins ? - 21]
Distributeur d'origineRiley Brothers
FabricantPiggott
ÉpoqueFin du XIXème siècle - début du XXème siècle
Lieu de fabricationAngleterre (Londres)
Description techniquelife models, photographie rehaussée de couleurs, plaque carrée fixe
DimensionsL. 82 mm l. 82 mm
CotePLM-00088-021 (Coll. Cinémathèque française)
Which side wins ? - livret
The foreman's threat was never carried out. Before a week had passed it was evident that Jim's blue ribbon was a power for good or evil in Brazenose Brother's yard. Like a red rag to a wild bull, it seemed to rouse the worst passions of the vicious, while on the other hand, the better class if his shop mates were constrained to respect his consistency, and some few were so far influenced as even to break off their public-house habits. Now and again, in quiet conversation or good humoured discussion, he was enabled to advocate the principles of teetolism, but the foreman's example and influence were fatally opposed to any open profession of sympathy with the cause.
Very soon the contrasts between temperance and intemperance began to be evident to all. The work Jim and his colleagues turned out was cleaner, truer, and in every respect better than that of the opposite faction. More than once errors in measurement and inaccuracy of work were noticed and severely commented upon by the manager, in blissful ignorance of the muddled brain and unsteady hand that caused them.
On one occasion a large order was distributed to the various workshops in which Jim detected so serious an error in the measurements, that, pocketbook in hand, he went to the office to ask Mr. Truefitt's reconsideration of them.

Theo. J. Piggott, Which side wins ? : a musically illustrated temperance service on the new crusade, A. Weekes & Co, Londres, n. d.

L'histoire s'ouvre sur la vision de Jessie Fergus. Cette fillette entre dans un bar à la recherche de son père, Jim (plaque 1). C'est alors qu'elle entend « Trois applaudissements pour Jim Fergus !»: Jim est félicité pour les verres qu'il vient de boire. Elle tente en vain de faire sortir son père du bar, mais ne pourra que suivre des hommes le raccompagnant complètement saoul (plaque 2). Arrivés devant leur immeuble, elle réussit avec peine à faire rentrer son père (plaque 3), il se hisse avec difficultés jusqu'au grenier qu'il occupe, puis s'écroule en entrant dans la pièce entraînant sa femme dans sa chute. Voyant sa mère inerte sur le sol, Jessie pousse des cris horrifiés, provoquant l'intérêt de tous les voisins. Une voisine s'approche alors du corps gisant et murmure terrifiée « Jim Fergus a tué sa femme » (plaque 4). Le bruit se répand alors rapidement, la rumeur gonfle et Jim passe le reste de sa nuit en prison (plaque 5). Le lendemain, sa fille vient le voir dans sa cellule. Rongé de remords, désespéré, il demande son pardon et s'excuse pour la misérable vie qu'il lui a donnée jusqu'à présent. Surtout, il s'en veut terriblement de l'avoir privé de sa mère. Elle le rassure, lui dit qu'il peut encore changer leur vie, il reste un espoir : sa mère n'est pas morte (plaque 6) ! Libéré, Jim s'empresse d'aller au chevet de sa femme et lui jure que plus jamais il ne sera saoul (plaque 7). La vie de la famille Fergus change alors radicalement. L'argent dépensé avant dans l'alcool est désormais investi dans un meilleur habitat et tous vivent plus sereinement (plaque 8). Mais ce bonheur n'est que de courte durée. Un jour, une fête est organisée au travail de Jim (plaque 9). Invité au pot d'honneur de sa société, Jim évite de boire tant qu'il peut sans avouer son abstinence de peut du ridicule que cela lui causerait. Face à ses collègues pressants, Jim ne résiste pas à la proposition d'un verre, puis d'un autre et finit sa nuit complètement saoul. Le lendemain, il fait l'amer constat de son état avec sa femme et comprend que jamais il ne pourra rester totalement abstinent, au grand désespoir de son épouse (plaque 10). Ce même jour, les Fergus reçoivent la visite d'une femme les conviant à une réunion des « Rubans Bleus ». Devant l'interrogation de Jim, la femme lui explique qui sont les « Rubans Bleus ». Il s'agit d'une association oeuvrant contre l'alcoolisme, telle une armée (plaque 11). Intrigué, Jim se rend à la réunion (plaque 12). Il y reçoit un feuillet exposant les chiffres de l'alcoolisme et ses conséquences : 19 crimes sur 20, et 7 morts sur 10 sont causés par l'alcool (plaque 13). La réunion s'ouvre alors et un homme prend la parole : il expose dix raisons de rejoindre les « Rubans Bleus » (plaque 14). Puis c'est au tour d'un autre homme de raconter son histoire : il a décidé d'arrêter de boire le jour où il a vu une fillette parfaitement habillée passer devant lui (plaque 15), puis sa propre fille en guenille (plaque 16), et a alors décidé qu'il ne pouvait laisser son enfant dans cet état. Il a rejoint les « Rubans Bleus ». En ne dépensant plus tout son argent dans l'alcool, il a pu payer ses factures en retard (plaque 17), et aujourd'hui il peut même présenter sa dernière facture totalement réglée (plaque 18). Les « Rubans Bleus » l'ont aidé à devenir un autre homme, fier de lui et qui rend sa famille heureuse. Jim est alors convaincu : il rejoint les « Rubans Bleus » (plaque 19). Sur le chemin du retour, il rencontre des amis qui lui propose d'aller prendre un verre; Jim a désormais le courage de refuser, il n'a plus honte d'être abstinent (plaque 20). Jim devient plus consciencieux dans son travail et finit même par remarquer les erreurs des autres (plaque 21). Il les rapporte alors au contremaître qui ne le croit pas et une dispute éclate (plaque 22). Le directeur de la société finit par intervenir et est le seul à croire Jim. Jim rentre alors chez lui. Les conditions de vie de la famille Fergus se sont encore améliorées, ils ont quitté le vieux grenier pour une véritable maison (plaque 23). Le directeur vient alors directement chez Jim et lui demande comment cela se fait que lui seul a remarqué les erreurs dans l'atelier alors qu'ils sont plusieurs ouvriers (plaque 24). Jim explique alors qu'il est le seul abstinent de la société. Maintenant qu'il est libéré de l'alcool, il a les idées plus claires et voit son travail différemment. Cela étonne le directeur qui au fil de la conversation finit par être convaincu par les bienfaits de l'abstinence. S'améliorant dans son travail, Jim gravit les échelons les uns après les autres et devient même contremaître, et pour le féliciter les ouvriers s'écrient « Trois applaudissements pour Jim Fergus !» (plaque 25).


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