1** Laterna magica - Life Models - [Which side wins ? - 25]

Life Models

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Which side wins ? (Qui gagnera ?)

[Which side wins ? - 25]

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Titre[Which side wins ? - 25]
Distributeur d'origineRiley Brothers
FabricantPiggott
ÉpoqueFin du XIXème siècle - début du XXème siècle
Lieu de fabricationAngleterre (Londres)
Description techniquelife models, photographie rehaussée de couleurs, plaque carrée fixe
DimensionsL. 82 mm l. 82 mm
CotePLM-00088-025 (Coll. Cinémathèque française)
Which side wins ? - livret
"Three cheers for Jim Fergus," was once again the cry. This time from a score of lusty throats in the timber-yard of Brazenose Brothers, and once again the old chorus rang out "For he's a jolly fellow And so say all of us," but now with the accompaniment of waving caps and hearty hand-shaking f those nearest to the hero of the hour.
And what was the occasion of the scene ? Punctual as usual to the stroke of eight Mr. Adshead entered the office and Fergus waited upon him with the plans. The manager now wore his business aspect, and looked and spoke very differently from the fussy individual of the previous night. With keen scrutiny he ran his eye over the items, checking off each in an undertone of approval ; at one or two pausing for a moment to ask reason or explanation, which Fergus gave in clear concise terms, and when the total was reached he ejaculated "Good, very good ; you'll do, sir, couldn't have done it better myself ; well written too, yes, yes, you'll do," and he touched a small bell at his side; The face of Brads appeared at the door. "Ring the pay-bell, Brads," and soon the sonorous bell clanged out, and brought the men in swarming wonder around the office door, where stood the manager and Jim.
Mr. Adshead cleared his throat. "I've called you together, men to give a welcome to your new foreman, Mr. James Fergus, from whom in future you will receive your orders as from me. He has done good and true work hitherto with his hands, and has proved that he has brains too, and knows how to use them. According to old custom we will drink to his health in a glass of wine. Brads !" and he was about to give his orders to the boy when Jim respectfully laid his hand upon his arm.
"Nay, sir, nay mates, ye must forgive me, but I couldna take the place at such a price as that. Ye mean well, sir, and I thank ye, but ye dinna ken the curse o'drink as I and ithers here ha' proved it, I pray you never may, an' I darena' be the means of putting temptation again in their away. But gude friends, if ye would drink my health, I'll find ye all a cup of hot coffee at Workman's Hall, this verra evening; An' pleased an' proud I should be to see you there too, sir."
"And that you shall, James, eh ! bless me, we'll take him at his word men, and make an evening of it. Bring your wives and children too, the more the merrier. And now three cheers for Jim Fergus."
And that was an evening never be forgotten by those who attended the meeting in Workman's Hall. Coffee, tea, and other refreshments were liberally provided. Mr. Adshead remarking to Jim that it was Brazenose Brothers who always bore the expense of a "footing" like this.
After tea Jim was urged to make a speech, which he did, at first, with much trepidation, but soon losing himself in his theme spoke with an impassioned earnestness, that brought tears to many eyes, of his own bitter experience in the past, and closed with a fervent appeal to his fellow workmen to enrol themselves as comrades in the Temperance Army. And many a hand was put that night, Frank Adshead's being among them, to the solemn pledge of Total Abstinence.
Thus was inaugurated an ear of sobriety and prosperity such as Brazenose Brothers had never known, and many a home hitherto desolated by the drink curse began to brighten and blossom with the joys and beauty of Temperance.
And in James Fergus' new home, if we might for a moment pierce the veil of the future, we should see on every side substantial tokens of prosperity and culture, while the frequent visits of young Frank Adshead to Spring Bank (as Jim had christened his residence) led some joking critics to remark that "Jim might be foreman at Brazenose Brothers, but they guessed, before very long, Jessie would be "manager" elsewhere."

Theo. J. Piggott, Which side wins ? : a musically illustrated temperance service on the new crusade, A. Weekes & Co, Londres, n. d

L'histoire s'ouvre sur la vision de Jessie Fergus. Cette fillette entre dans un bar à la recherche de son père, Jim (plaque 1). C'est alors qu'elle entend « Trois applaudissements pour Jim Fergus !»: Jim est félicité pour les verres qu'il vient de boire. Elle tente en vain de faire sortir son père du bar, mais ne pourra que suivre des hommes le raccompagnant complètement saoul (plaque 2). Arrivés devant leur immeuble, elle réussit avec peine à faire rentrer son père (plaque 3), il se hisse avec difficultés jusqu'au grenier qu'il occupe, puis s'écroule en entrant dans la pièce entraînant sa femme dans sa chute. Voyant sa mère inerte sur le sol, Jessie pousse des cris horrifiés, provoquant l'intérêt de tous les voisins. Une voisine s'approche alors du corps gisant et murmure terrifiée « Jim Fergus a tué sa femme » (plaque 4). Le bruit se répand alors rapidement, la rumeur gonfle et Jim passe le reste de sa nuit en prison (plaque 5). Le lendemain, sa fille vient le voir dans sa cellule. Rongé de remords, désespéré, il demande son pardon et s'excuse pour la misérable vie qu'il lui a donnée jusqu'à présent. Surtout, il s'en veut terriblement de l'avoir privé de sa mère. Elle le rassure, lui dit qu'il peut encore changer leur vie, il reste un espoir : sa mère n'est pas morte (plaque 6) ! Libéré, Jim s'empresse d'aller au chevet de sa femme et lui jure que plus jamais il ne sera saoul (plaque 7). La vie de la famille Fergus change alors radicalement. L'argent dépensé avant dans l'alcool est désormais investi dans un meilleur habitat et tous vivent plus sereinement (plaque 8). Mais ce bonheur n'est que de courte durée. Un jour, une fête est organisée au travail de Jim (plaque 9). Invité au pot d'honneur de sa société, Jim évite de boire tant qu'il peut sans avouer son abstinence de peut du ridicule que cela lui causerait. Face à ses collègues pressants, Jim ne résiste pas à la proposition d'un verre, puis d'un autre et finit sa nuit complètement saoul. Le lendemain, il fait l'amer constat de son état avec sa femme et comprend que jamais il ne pourra rester totalement abstinent, au grand désespoir de son épouse (plaque 10). Ce même jour, les Fergus reçoivent la visite d'une femme les conviant à une réunion des « Rubans Bleus ». Devant l'interrogation de Jim, la femme lui explique qui sont les « Rubans Bleus ». Il s'agit d'une association oeuvrant contre l'alcoolisme, telle une armée (plaque 11). Intrigué, Jim se rend à la réunion (plaque 12). Il y reçoit un feuillet exposant les chiffres de l'alcoolisme et ses conséquences : 19 crimes sur 20, et 7 morts sur 10 sont causés par l'alcool (plaque 13). La réunion s'ouvre alors et un homme prend la parole : il expose dix raisons de rejoindre les « Rubans Bleus » (plaque 14). Puis c'est au tour d'un autre homme de raconter son histoire : il a décidé d'arrêter de boire le jour où il a vu une fillette parfaitement habillée passer devant lui (plaque 15), puis sa propre fille en guenille (plaque 16), et a alors décidé qu'il ne pouvait laisser son enfant dans cet état. Il a rejoint les « Rubans Bleus ». En ne dépensant plus tout son argent dans l'alcool, il a pu payer ses factures en retard (plaque 17), et aujourd'hui il peut même présenter sa dernière facture totalement réglée (plaque 18). Les « Rubans Bleus » l'ont aidé à devenir un autre homme, fier de lui et qui rend sa famille heureuse. Jim est alors convaincu : il rejoint les « Rubans Bleus » (plaque 19). Sur le chemin du retour, il rencontre des amis qui lui propose d'aller prendre un verre; Jim a désormais le courage de refuser, il n'a plus honte d'être abstinent (plaque 20). Jim devient plus consciencieux dans son travail et finit même par remarquer les erreurs des autres (plaque 21). Il les rapporte alors au contremaître qui ne le croit pas et une dispute éclate (plaque 22). Le directeur de la société finit par intervenir et est le seul à croire Jim. Jim rentre alors chez lui. Les conditions de vie de la famille Fergus se sont encore améliorées, ils ont quitté le vieux grenier pour une véritable maison (plaque 23). Le directeur vient alors directement chez Jim et lui demande comment cela se fait que lui seul a remarqué les erreurs dans l'atelier alors qu'ils sont plusieurs ouvriers (plaque 24). Jim explique alors qu'il est le seul abstinent de la société. Maintenant qu'il est libéré de l'alcool, il a les idées plus claires et voit son travail différemment. Cela étonne le directeur qui au fil de la conversation finit par être convaincu par les bienfaits de l'abstinence. S'améliorant dans son travail, Jim gravit les échelons les uns après les autres et devient même contremaître, et pour le féliciter les ouvriers s'écrient « Trois applaudissements pour Jim Fergus !» (plaque 25).


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