1** Laterna magica - Life Models - 2. She touched the weeping man on the shoulder

Life Models

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Clifford Gawton's resolve (La résolution de Clifford Gawton)

2. She touched the weeping man on the shoulder

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Titre2. She touched the weeping man on the shoulder
Distributeur d'origineScottish National Sabbath School Union (S.N.S.S.U)
ÉpoqueFin du XIXème siècle - début du XXème siècle
Lieu de fabricationAngleterre
Description techniquelife models, photographie rehaussée de couleurs, plaque carrée fixe
DimensionsL. 83 mm l. 83 mm
CotePLM-00050-002 (Coll. Cinémathèque française)
Clifford Gawton's Resolve - texte
Then she came quietly across the room and touched the weeping man on the shoulder. He looked up, and the look thrilled her; it told of unspeakable agony, of unendurable remorse, of the bitter sense of bereavement, and all her soul went out in sympathy; but she knew that he must not, yet, sit and nurse his grief, so she spoken but her voice shook, and tears rained down her cheeks.
"Mr Gawton", she said, "you must rouse yourself. I am sorry from my heart to have to speak of such things, but you must let the Doctor know. There is the certificate to be got, and there are other arrangements to be made " she could not bring herself to say the hated word "grave" to the newly-bereaved husband, but he understood, and groaned. "Then Mrs Gawton's brother must be communicated with; he promised to give dear little Millicent a home when she was left motherless. He might wish to come. He should be asked."

Mabel King, Clifford Gawton's Resolve, in Idylls of the poor, 1909.

Dès l'ouverture de cette série, le spectateur est plongé dans l'atmosphère dramatique de la triste histoire de Rosalind et Clifford Gawton. La première vue s'ouvre sur le moment où Rosalind Gawton décède, laissant un mari inconsolable (plaque 1). Soeur Alice, qui a soutenu jusqu'au bout la pauvre Rosalind tente de réconforter le mari désemparé (plaque 2). Clifford ne se reprend que quelques instants (plaque 3), il ne peut résister et serre une dernière fois son aimée (plaque 4). Il se tourne vers Soeur Alice et plein de colère pour la disparition de son épouse, il lui demande il peut encore croire en Dieu ? (plaque 5). Une nouvelle fois, Soeur Alice réconforte le pauvre Clifford, puis le laisse avec sa douleur. Elle sort trouver de l'aide car elle se rend bien compte que Clifford ne peut assumer seul le deuil de sa femme. Elle frappe à la première porte venue (plaque 6), Sal Burns ouvre à la Soeur. En entendant le drame que vivent ses voisins, Sal Burns décide aussitôt de leur venir en aide (plaque 7), pour eux mais aussi pour Soeur Alice à qui elle est tant redevable par ailleurs. Soeur Alice explique à Mrs Burns ce qu'il faut désormais faire pour préparer la veillée de Rosalind (plaque 8). Les deux femmes mettent en ordre la maison et prépare Rosalind à son dernier voyage (plaque 9). Clifford rentre à ce moment là chez lui (plaque 11) et voyant sa femme morte l'air plus sereine que jamais, il se jette à nouveau à son chevet (plaque 12). La douleur est grande, Clifford a le regard vague quand il observe par la fenêtre. Mais il s'aperçoit qu'il n'est pas seul, sa voisine l'aide tant qu'elle peut en nettoyant les marches de la maison en deuil (plaque 13). Elle fait cela non seulement pour Soeur Alice, mais aussi parce que Rosalind était quelqu'un qu'elle appréciait (plaque 14). Le veuf rentre chez lui et se recueille devant sa défunte épouse (plaque 16). Soeur Alice arrive alors avec des fleurs blanches pour Rosalind (plaque 17). Clifford ne la remercie pas uniquement pour les fleurs, que sa femme aimait, mais aussi pour s'être occupée de tout pour sa femme (plaque 18). Ensemble ils restent à veiller Rosalind (plaque 19). Au bout d'un certain temps, Soeur Alice se rend compte que Clifford n'a pas d'autre endroit ou dormir qu'à côté de sa femme morte. Elle lui conseille un endroit où il aura un souper et un lit (plaque 21). Le malheureux s'y rend n'ayant pas d'autre choix (plaque 22). Alors que Clifford se repose ailleurs, deux hommes viennent rendre visite à Rosalind : le médecin suivi du frère de Rosalind, Théodore (plaque 23). Près de sa soeur, Théodore repense à elle au temps de leur jeunesse (plaque 24). Soeur Alice, dans sa grande compassion, réconforte également Théodore (plaque 25). A ce moment là, Clifford entre dans la pièce (plaque 26). L'échange entre le frère et le mari est tendu, car si Théodore n'avait pas revu sa soeur depuis leur jeunesse c'était à cause de Clifford. Mais Clifford rappelle que Rosalind l'aimait (plaque 27). Finalement, Théodore et Clifford, unis dans la même douleur, se serrent la main au dessus du corps de Rosalind (plaque 28). Peu de temps après, les funérailles ont lieu. Sur le chemin du retour Clifford marche au côté de Soeur Alice et lui confie que désormais il a pris une grande décision dans sa vie : lui qui avait douté de Dieu dans l'épreuve, vivrait désormais dans l'amour de Dieu, car c'est cette confiance qui fera de lui un homme différent, digne d'être l'ami de Soeur Alice (plaque 29). Ainsi Clifford Gawton a trouvé Dieu et la sérénité (plaque 30).


2. She touched the weeping man on the shoulder