1** Laterna magica - Life Models - 8. As they walked out No. 3 the door of No. 1 opened

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Clifford Gawton's resolve (La résolution de Clifford Gawton)

8. As they walked out No. 3 the door of No. 1 opened

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Titre8. As they walked out No. 3 the door of No. 1 opened
Distributeur d'origineScottish National Sabbath School Union (S.N.S.S.U)
ÉpoqueFin du XIXème siècle - début du XXème siècle
Lieu de fabricationAngleterre
Description techniquelife models, photographie rehaussée de couleurs, plaque carrée fixe
DimensionsL. 83 mm l. 83 mm
CotePLM-00050-008 (Coll. Cinémathèque française)
Clifford Gawton's Resolve - texte
As they walked together out of No.3, the door of No.1 opened, and a girl with a bold handsome, fierce face came out. She looked at Sister Alice, and said in a loud hoarse voice that told of surpressed feeling:
"They've took'im up".
Weary in both body and mind Sister Alice felt hardly equal to facing fresh trouble, but she could not turn away from anyone who sought her sympathy, so she said, standing still to speak to the miserable girl:
"I'm very sorry Mrs. Gibson; what has he been doing, poor fellow ?"
"I'm and one his pals 'ad a few words, and Bill knocked 'together block down, an' 'e fell on 'is 'ead, and they say 'as 'e'll die, an' they've took Bill up".
The girl's face was white, her eyes were fierce and tearless, she looked absolutely desperate.
"I'm very sorry, Mrs. Gibson; I hope so much that the man will get better, then perhaps your husband may get off."
"E'll non get better' We never 'as no luck'" and the girl looked her scornful defiance of the world in general.
"I will come to see you tomorrow, Mrs Gibson, and I hope very much that you may have better news for me; I would come in now, but I must go to No. 5," said Sister Alice, as she turned away with a heavy feeling of the responsibilities that connected with "her beat".



Mabel King, Clifford Gawton's Resolve, in Idylls of the poor, 1909.

Dès l'ouverture de cette série, le spectateur est plongé dans l'atmosphère dramatique de la triste histoire de Rosalind et Clifford Gawton. La première vue s'ouvre sur le moment où Rosalind Gawton décède, laissant un mari inconsolable (plaque 1). Soeur Alice, qui a soutenu jusqu'au bout la pauvre Rosalind tente de réconforter le mari désemparé (plaque 2). Clifford ne se reprend que quelques instants (plaque 3), il ne peut résister et serre une dernière fois son aimée (plaque 4). Il se tourne vers Soeur Alice et plein de colère pour la disparition de son épouse, il lui demande il peut encore croire en Dieu ? (plaque 5). Une nouvelle fois, Soeur Alice réconforte le pauvre Clifford, puis le laisse avec sa douleur. Elle sort trouver de l'aide car elle se rend bien compte que Clifford ne peut assumer seul le deuil de sa femme. Elle frappe à la première porte venue (plaque 6), Sal Burns ouvre à la Soeur. En entendant le drame que vivent ses voisins, Sal Burns décide aussitôt de leur venir en aide (plaque 7), pour eux mais aussi pour Soeur Alice à qui elle est tant redevable par ailleurs. Soeur Alice explique à Mrs Burns ce qu'il faut désormais faire pour préparer la veillée de Rosalind (plaque 8). Les deux femmes mettent en ordre la maison et prépare Rosalind à son dernier voyage (plaque 9). Clifford rentre à ce moment là chez lui (plaque 11) et voyant sa femme morte l'air plus sereine que jamais, il se jette à nouveau à son chevet (plaque 12). La douleur est grande, Clifford a le regard vague quand il observe par la fenêtre. Mais il s'aperçoit qu'il n'est pas seul, sa voisine l'aide tant qu'elle peut en nettoyant les marches de la maison en deuil (plaque 13). Elle fait cela non seulement pour Soeur Alice, mais aussi parce que Rosalind était quelqu'un qu'elle appréciait (plaque 14). Le veuf rentre chez lui et se recueille devant sa défunte épouse (plaque 16). Soeur Alice arrive alors avec des fleurs blanches pour Rosalind (plaque 17). Clifford ne la remercie pas uniquement pour les fleurs, que sa femme aimait, mais aussi pour s'être occupée de tout pour sa femme (plaque 18). Ensemble ils restent à veiller Rosalind (plaque 19). Au bout d'un certain temps, Soeur Alice se rend compte que Clifford n'a pas d'autre endroit ou dormir qu'à côté de sa femme morte. Elle lui conseille un endroit où il aura un souper et un lit (plaque 21). Le malheureux s'y rend n'ayant pas d'autre choix (plaque 22). Alors que Clifford se repose ailleurs, deux hommes viennent rendre visite à Rosalind : le médecin suivi du frère de Rosalind, Théodore (plaque 23). Près de sa soeur, Théodore repense à elle au temps de leur jeunesse (plaque 24). Soeur Alice, dans sa grande compassion, réconforte également Théodore (plaque 25). A ce moment là, Clifford entre dans la pièce (plaque 26). L'échange entre le frère et le mari est tendu, car si Théodore n'avait pas revu sa soeur depuis leur jeunesse c'était à cause de Clifford. Mais Clifford rappelle que Rosalind l'aimait (plaque 27). Finalement, Théodore et Clifford, unis dans la même douleur, se serrent la main au dessus du corps de Rosalind (plaque 28). Peu de temps après, les funérailles ont lieu. Sur le chemin du retour Clifford marche au côté de Soeur Alice et lui confie que désormais il a pris une grande décision dans sa vie : lui qui avait douté de Dieu dans l'épreuve, vivrait désormais dans l'amour de Dieu, car c'est cette confiance qui fera de lui un homme différent, digne d'être l'ami de Soeur Alice (plaque 29). Ainsi Clifford Gawton a trouvé Dieu et la sérénité (plaque 30).


8. As they walked out No. 3 the door of No. 1 opened