1** Laterna magica - Life Models - [2. ''You all know Miss Eskell, I suppose.'']

Life Models

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Flossie's Little Shoes (Les petites chaussures de Flossie)

[2. ''You all know Miss Eskell, I suppose.'']

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Titre[2. ''You all know Miss Eskell, I suppose.'']
Distributeur d'origineChurch Army
FabricantPiggott
ÉpoqueFin du XIXème siècle
Lieu de fabricationAngleterre
Description techniquelife models, photographie rehaussée de couleurs, plaque carrée fixe
DimensionsL. 82 mm l. 82 mm
CotePLM-00054-002 (Coll. Cinémathèque française)
Flossie's little shoes : a temperance story - texte
The vicar enters briskly.
"Good evening, lads," he says, in a cheery voice, as he makes his way through them. "Sit down, will you? I want to have a little talk."
"You all know Miss Eskell, I suppose ? Well, you ought to ; we owe her a good deal. Let's see now ! There's the village club and the lending library, the cottage flower show "
"And a cricket, sir" puts in an eager voice"
"To be sure, we ought not to forget the crocket; beside all the teas and prizes, and I don't know what all, for the youngsters still at school. Well, you'll agree with me. I think, that Miss Eskell doesn't want people to pull long faces, and that if she proposes a thing it's generally meant to give pleasure or profit to those about her. And having said this much, I'll tell you why I wanted you here.
Miss Eskell has given me a message for you lads,. She wants to start a temperance society, and she thinks you boy can help her ; I think so too, and hope you will, but I don't want you to go mixing up temperance work and religion. There may be many good reasons why a should give up his beer, some of which I am going to tell you, and there may be equally good ones why he should not ; but the man who takes it may be every bit as a good Christian as the man who does not, Mind you, I 'm not speaking of drunkenness : that is a sin, but not to which I hope and pray none of you are prone, so, for the present, we'll say nothing about it.
[...]
Miss Eskell invites as many of you as agree with her to her house to tea next Wednesday at six o'clock, and you will hear something more about it. Now I've given my message, and I'm obliged to you for listening so quietly. I just want to say again what I said at the beginning.
Don't think that taking he pledge is going to make you better than other people: God's Spirit alone can do that. You might be a teetotaller all your life and never be a Christian. And don't take it to please me or Miss Eskell, or from any poor motive like that.
Just go home and think about it quietly, and if you like, consult your parents (but I expect most of you think you can judge for yourselves just as well), and then if you think it will be a help to you, or perhaps to others (for that is very often a good motive for taking the pledge), why, we shall be very glad to see you, and if you do not, there's no harm done and no one will think any the worse of you. Now, good night, and God bless you [...]"

M.E.L, Flossie's Little Shoes. A temperance story , in Horner's Lantern Reading n°2, W.B.
Horner et Chatam Pexton, Londres, 1893, p. 2.

Les plaques de type Life Models servaient souvent lors de réunions d'enfants, afin de leur enseigner des valeurs morales. Ici ces réunions d'enfants sont précisément au centre de cette série. L'histoire est celle d'Alick et Ned, l’un participe à ces réunions et l’autre non. Tous deux sont des jeunes apprentis qui suivent les cours du soir donnés par le pasteur (plaque 1). Ce soir là, le pasteur propose aux enfants de se retrouver le mercredi suivant chez Mlle Eskell afin d'écouter son enseignement de la morale (plaque 2). Sur le chemin du retour (plaque 3), Alick interroge Ned sur cette réunion, doivent- ils s'y rendre ? Cette question met en colère Ned, qui répond que personne ne doit lui dicter ce qu'il doit faire. Ned se fâche et quitte Alick (plaque 4). Le lendemain Ned attend Alick avant que celui ne parte travailler et lui présente ses excuses (plaque 5) : ces réunions ne doivent pas gâcher leur amitié.
L'histoire se concentre ensuite sur Effie. Effie est une jeune femme qui vit heureuse avec ses parents (plaque 6). Un soir, Tom, pupille du pasteur, lui rend visite (plaque 7). La tante de Tom est la personne qui organise les réunions pour les enfants et Effie informe le jeune homme qu'elle va suivre l'exemple de Mlle Eskell pour sa vie future (plaque 8), ce qui déplaît à Tom qui se rend alors au pub (plaque 9).
Les trois plaques suivantes présentent la réunion d'enfants chez Miss Eskell, où le jeune Alick s'y est rendu sans son ami Ned. Le pasteur, Miss Eskell et Effie, qui s'engage dans cette voie pour la première fois, mettent en garde les enfants contre les dangers de l'alcoolisme et leur recommande de toujours suivre ce que leur dicte leur morale dans chacun de leur acte.
L'histoire fait un saut dans le temps, et bien des années plus tard, nous retrouvons Ned et Alick le jour de leur mariage, Annie et Mary, également deux amies, étant devenues leurs épouses respectives (plaque 15). Les deux couples se séparent sur le quai de la gare juste avant leur départ pour la grande ville (plaque 16).
Le récit se prolonge une nouvelle fois de quelques années et l'on retrouve la vie heureuse d'Alick et Mary : ils ont trois jeunes enfants et vivent dans une charmante petite maison (plaques 17, 18 et 19). Un soir, assis au coin de la cheminée, Alick raconte à son épouse qu'il a croisé Ned, son ami d'enfance (plaques 20 et 21), au moment où celui-ci entrait dans un pub (plaque 22). Il décide alors de retrouver son ami pour le raisonner. C'est alors que le spectateur découvre la vie de Ned et Annie : ils vivent misérablement sous une soupente délabrée. Annie alitée se meurt et Ned cherche les dernières choses qu'il pourrait vendre pour avoir de l'alcool (plaque 23). Il tombe alors sur une toute petite paire de chaussures. Cette découverte lui arrache des larmes (plaque 24). Annie l'entend et elle se réveille un moment, elle réclame les chaussures, dernier souvenir de sa petite Flossie qui n'est plus (plaque 25). A cet instant, Alick surgit dans la pièce, il a fini par retrouver son ancien ami (plaque 26). Il découvre la misère dans laquelle il se trouve et surtout l'état inquiétant d'Annie (plaque 27). Alick rentre chez lui chercher l'aide de sa femme pour secourir Ned et Annie (plaque 28). Mary découvre avec stupeur l'état d'Annie, son ancienne amie et envoie son mari chercher un médecin (plaques 29 et 30) pendant qu'elle reste soutenir la pauvre femme (plaque 31). Elle demande à son mari d'être rapide, car elle ne veut pas rester trop longtemps seul avec Ned, qu'elle juge responsable de l'état d'Annie. Elle décide de prier pour son amie et c'est alors qu'elle comprend que Ned est devenu ainsi à cause du chagrin causé par la disparition de sa petite Flossie.
Alick trouve un médecin (plaque 32), Mr. Murdock, qui accepte d'ausculter Annie car elle était une des élèves de Miss Eskell, dont il est l'ami. Après avoir examiné Annie (plaque 33), il donne son diagnostic à Alick dans la ruelle (plaque 34). La jeune femme se meurt de faim et il lui faudrait des soins quotidiens et un environnement sain. Il est inquiet pour Ned également : s'il ne se défait pas de son penchant pour l'alcool, il ne vivra guère longtemps. Alick promet qu'il va faire de son mieux pour aider ses amis et les deux hommes se serrent la main en se quittant (plaque 35).
Mary veille alors sur Annie (plaque 36) qui reprend des forces alors qu'Alick parvient à sortir Ned de l'emprise de l'alcool. Les deux couples passent ainsi des semaines dans la maison de Mary et Alick (plaque 37). Ned et Alick travaillent désormais ensemble (plaque 38) et c'est maintenant Ned et Annie qui sont en mesure d'inviter leurs amis dans leur maison (plaque 39). Ned montre à tous les signes de son changement, en présentant sous une cloche de verre la petite paire de chaussures de Flossie, objet qui lui a permis de devenir un homme meilleur (plaque 40).


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