1** Laterna magica - Life Models - [7. We were thinking of sending you a formal invitation]

Life Models

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Flossie's Little Shoes (Les petites chaussures de Flossie)

[7. We were thinking of sending you a formal invitation]

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Titre[7. We were thinking of sending you a formal invitation]
Distributeur d'origineChurch Army
FabricantPiggott
ÉpoqueFin du XIXème siècle
Lieu de fabricationAngleterre
Description techniquelife models, photographie rehaussée de couleurs, plaque carrée fixe
DimensionsL. 82 mm l. 82 mm
CotePLM-00054-007 (Coll. Cinémathèque française)
Flossie's little shoes : a temperance story - texte
There was nothing either in Tom Eskell's appearance or disposition to account for the interest these good people took in Him. Any impartial critic would have said he was a plain-looking youth, and a little common-place. He had a temper, and showed it (inherited, his friends said, as if that distinguished it from other people's tempers), and just now he was particularly reprehensible, for he was developing in a somewhat alarming degree an early desire to throw off all parental authority, or, in his own words, "to kick over the traces." His father called it, "sowing his wild oats"; and though he admitted they were uncommonly ugly weeds to sow, most illogically seemed to expect they would in time produce a sufficiently wholesome crop.
There was a scowl on his face now as he entered the vicarage drawing-room. But the vicar was so genuinely glad to see him that he actually forgot his anxiety the moment the door opened, and it must have been a very bad temper, indeed, that could have withstood the welcome both in his face and Effie's.
"So here you are, back again, my dear old boy! And have been actually twenty-four hours in the place without coming near us." "We were thinking of sending you a formal invitation," says Effie. "Wish I had come sooner, 'pon honour !" he answers awkwardly, as he squeezes her little hand. " Couldn't get away, you know. Awfully sorry. No end of fussing, and all that, with mother and the girls."
"Well, now you are here, let's make the most of you," he says, slapping him on the back. "Come, Mamma, supper's ready. No ceremony, Tom. You know the way to the dining-room. Run along, Effie."
But Tom pauses to draw Effie's arm gallantly through his, and blushing and laughing they take their places at the supper table.
The meal is a merry one. Mr. Sedley, a lover of all boys, and who never had had a son of his own, trotted out his best stones of his college lice for the benefit of the young freshman, and in return entered with keen enjoyment into Tom's account of his own exploits, which were . carefully trimmed, we may be sure, for the occasion, evoking many a peal of laughter, but never a blush from the admiring Effie. Directly, they rose from the table Mr. Sedley retreated to his study, and Tom threw open the window and invited Effie to come into the garden with him while he had his smoke.

M.E.L, Flossie's Little Shoes. A temperance story , in Horner's Lantern Reading n°2, W.B. Horner et Chatam Pexton, Londres, 1893, p. 6. 

Les plaques de type Life Models servaient souvent lors de réunions d'enfants, afin de leur enseigner des valeurs morales. Ici ces réunions d'enfants sont précisément au centre de cette série. L'histoire est celle d'Alick et Ned, l’un participe à ces réunions et l’autre non. Tous deux sont des jeunes apprentis qui suivent les cours du soir donnés par le pasteur (plaque 1). Ce soir là, le pasteur propose aux enfants de se retrouver le mercredi suivant chez Mlle Eskell afin d'écouter son enseignement de la morale (plaque 2). Sur le chemin du retour (plaque 3), Alick interroge Ned sur cette réunion, doivent- ils s'y rendre ? Cette question met en colère Ned, qui répond que personne ne doit lui dicter ce qu'il doit faire. Ned se fâche et quitte Alick (plaque 4). Le lendemain Ned attend Alick avant que celui ne parte travailler et lui présente ses excuses (plaque 5) : ces réunions ne doivent pas gâcher leur amitié.
L'histoire se concentre ensuite sur Effie. Effie est une jeune femme qui vit heureuse avec ses parents (plaque 6). Un soir, Tom, pupille du pasteur, lui rend visite (plaque 7). La tante de Tom est la personne qui organise les réunions pour les enfants et Effie informe le jeune homme qu'elle va suivre l'exemple de Mlle Eskell pour sa vie future (plaque 8), ce qui déplaît à Tom qui se rend alors au pub (plaque 9).
Les trois plaques suivantes présentent la réunion d'enfants chez Miss Eskell, où le jeune Alick s'y est rendu sans son ami Ned. Le pasteur, Miss Eskell et Effie, qui s'engage dans cette voie pour la première fois, mettent en garde les enfants contre les dangers de l'alcoolisme et leur recommande de toujours suivre ce que leur dicte leur morale dans chacun de leur acte.
L'histoire fait un saut dans le temps, et bien des années plus tard, nous retrouvons Ned et Alick le jour de leur mariage, Annie et Mary, également deux amies, étant devenues leurs épouses respectives (plaque 15). Les deux couples se séparent sur le quai de la gare juste avant leur départ pour la grande ville (plaque 16).
Le récit se prolonge une nouvelle fois de quelques années et l'on retrouve la vie heureuse d'Alick et Mary : ils ont trois jeunes enfants et vivent dans une charmante petite maison (plaques 17, 18 et 19). Un soir, assis au coin de la cheminée, Alick raconte à son épouse qu'il a croisé Ned, son ami d'enfance (plaques 20 et 21), au moment où celui-ci entrait dans un pub (plaque 22). Il décide alors de retrouver son ami pour le raisonner. C'est alors que le spectateur découvre la vie de Ned et Annie : ils vivent misérablement sous une soupente délabrée. Annie alitée se meurt et Ned cherche les dernières choses qu'il pourrait vendre pour avoir de l'alcool (plaque 23). Il tombe alors sur une toute petite paire de chaussures. Cette découverte lui arrache des larmes (plaque 24). Annie l'entend et elle se réveille un moment, elle réclame les chaussures, dernier souvenir de sa petite Flossie qui n'est plus (plaque 25). A cet instant, Alick surgit dans la pièce, il a fini par retrouver son ancien ami (plaque 26). Il découvre la misère dans laquelle il se trouve et surtout l'état inquiétant d'Annie (plaque 27). Alick rentre chez lui chercher l'aide de sa femme pour secourir Ned et Annie (plaque 28). Mary découvre avec stupeur l'état d'Annie, son ancienne amie et envoie son mari chercher un médecin (plaques 29 et 30) pendant qu'elle reste soutenir la pauvre femme (plaque 31). Elle demande à son mari d'être rapide, car elle ne veut pas rester trop longtemps seul avec Ned, qu'elle juge responsable de l'état d'Annie. Elle décide de prier pour son amie et c'est alors qu'elle comprend que Ned est devenu ainsi à cause du chagrin causé par la disparition de sa petite Flossie.
Alick trouve un médecin (plaque 32), Mr. Murdock, qui accepte d'ausculter Annie car elle était une des élèves de Miss Eskell, dont il est l'ami. Après avoir examiné Annie (plaque 33), il donne son diagnostic à Alick dans la ruelle (plaque 34). La jeune femme se meurt de faim et il lui faudrait des soins quotidiens et un environnement sain. Il est inquiet pour Ned également : s'il ne se défait pas de son penchant pour l'alcool, il ne vivra guère longtemps. Alick promet qu'il va faire de son mieux pour aider ses amis et les deux hommes se serrent la main en se quittant (plaque 35).
Mary veille alors sur Annie (plaque 36) qui reprend des forces alors qu'Alick parvient à sortir Ned de l'emprise de l'alcool. Les deux couples passent ainsi des semaines dans la maison de Mary et Alick (plaque 37). Ned et Alick travaillent désormais ensemble (plaque 38) et c'est maintenant Ned et Annie qui sont en mesure d'inviter leurs amis dans leur maison (plaque 39). Ned montre à tous les signes de son changement, en présentant sous une cloche de verre la petite paire de chaussures de Flossie, objet qui lui a permis de devenir un homme meilleur (plaque 40).


[7. We were thinking of sending you a formal invitation]