1** Laterna magica - Life Models - [31. She knelt down and took one of the feverish hands in hers]

Life Models

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Flossie's Little Shoes (Les petites chaussures de Flossie)

[31. She knelt down and took one of the feverish hands in hers]

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Titre[31. She knelt down and took one of the feverish hands in hers]
Distributeur d'origineChurch Army
FabricantPiggott
ÉpoqueFin du XIXème siècle
Lieu de fabricationAngleterre
Description techniquelife models, photographie rehaussée de couleurs, plaque carrée fixe
DimensionsL. 82 mm l. 82 mm
CotePLM-00054-031 (Coll. Cinémathèque française)
Flossie's little shoes : a temperance story - texte
She knelt down and took one of the feverish hands in hers; then, in the faint hope that the familiar words might bring some comfort to the wandering senses, began to repeat aloud the fifty-first Psalm, "Have mercy upon me, O God, after Thy great goodness!" Scarcely had she done so than she became aware that Ned was kneeling by her side. She no longer felt repugnance to him; but it needed some fortitude to continue without allowing her voice to  continue without allowing her voice to falter the words which followed, and were so peculiarly appropriate to his condition: " Wash me thoroughly from my wickedness, and. Cleanse me from my sin." She struggled on, however, to the end, and was rewarded by Ned saying, in a broken voice.
"Thank 'ee, missus. Him as wrote those words knew what it was to have a sore heart, and to get· rid of it. It makes me feel more human-like to think on't, though I'm past mercy myself. And don't  you fear for Annie. If ever there was an angel on earth, she's the one. You says her death at my do or, missus, I can see that much, but Annie herself would tell you a different tale, if she could speak up for me. She loves me even yet, does Annie," and the tears began to stream down his cheeks.
Before Mary could speak to answer him, Alick entered with the doctor. Alick, in his ignorance of where to go, had betaken himself to that sure refuge of the poor, the General Hospital, but he might have found as much difficulty here as elsewhere in getting immediate attention if he had not happened to come up just as a gentleman whom he guessed belonged to that profession, had paused in coming out to speak to a lady who was entering.

M.E.L, Flossie's Little Shoes. A temperance story , in Horner's Lantern Reading n°2, W.B. Horner et Chatam Pexton, Londres, 1893, pp. 22-23. 

Les plaques de type Life Models servaient souvent lors de réunions d'enfants, afin de leur enseigner des valeurs morales. Ici ces réunions d'enfants sont précisément au centre de cette série. L'histoire est celle d'Alick et Ned, l’un participe à ces réunions et l’autre non. Tous deux sont des jeunes apprentis qui suivent les cours du soir donnés par le pasteur (plaque 1). Ce soir là, le pasteur propose aux enfants de se retrouver le mercredi suivant chez Mlle Eskell afin d'écouter son enseignement de la morale (plaque 2). Sur le chemin du retour (plaque 3), Alick interroge Ned sur cette réunion, doivent- ils s'y rendre ? Cette question met en colère Ned, qui répond que personne ne doit lui dicter ce qu'il doit faire. Ned se fâche et quitte Alick (plaque 4). Le lendemain Ned attend Alick avant que celui ne parte travailler et lui présente ses excuses (plaque 5) : ces réunions ne doivent pas gâcher leur amitié.
L'histoire se concentre ensuite sur Effie. Effie est une jeune femme qui vit heureuse avec ses parents (plaque 6). Un soir, Tom, pupille du pasteur, lui rend visite (plaque 7). La tante de Tom est la personne qui organise les réunions pour les enfants et Effie informe le jeune homme qu'elle va suivre l'exemple de Mlle Eskell pour sa vie future (plaque 8), ce qui déplaît à Tom qui se rend alors au pub (plaque 9).
Les trois plaques suivantes présentent la réunion d'enfants chez Miss Eskell, où le jeune Alick s'y est rendu sans son ami Ned. Le pasteur, Miss Eskell et Effie, qui s'engage dans cette voie pour la première fois, mettent en garde les enfants contre les dangers de l'alcoolisme et leur recommande de toujours suivre ce que leur dicte leur morale dans chacun de leur acte.
L'histoire fait un saut dans le temps, et bien des années plus tard, nous retrouvons Ned et Alick le jour de leur mariage, Annie et Mary, également deux amies, étant devenues leurs épouses respectives (plaque 15). Les deux couples se séparent sur le quai de la gare juste avant leur départ pour la grande ville (plaque 16).
Le récit se prolonge une nouvelle fois de quelques années et l'on retrouve la vie heureuse d'Alick et Mary : ils ont trois jeunes enfants et vivent dans une charmante petite maison (plaques 17, 18 et 19). Un soir, assis au coin de la cheminée, Alick raconte à son épouse qu'il a croisé Ned, son ami d'enfance (plaques 20 et 21), au moment où celui-ci entrait dans un pub (plaque 22). Il décide alors de retrouver son ami pour le raisonner. C'est alors que le spectateur découvre la vie de Ned et Annie : ils vivent misérablement sous une soupente délabrée. Annie alitée se meurt et Ned cherche les dernières choses qu'il pourrait vendre pour avoir de l'alcool (plaque 23). Il tombe alors sur une toute petite paire de chaussures. Cette découverte lui arrache des larmes (plaque 24). Annie l'entend et elle se réveille un moment, elle réclame les chaussures, dernier souvenir de sa petite Flossie qui n'est plus (plaque 25). A cet instant, Alick surgit dans la pièce, il a fini par retrouver son ancien ami (plaque 26). Il découvre la misère dans laquelle il se trouve et surtout l'état inquiétant d'Annie (plaque 27). Alick rentre chez lui chercher l'aide de sa femme pour secourir Ned et Annie (plaque 28). Mary découvre avec stupeur l'état d'Annie, son ancienne amie et envoie son mari chercher un médecin (plaques 29 et 30) pendant qu'elle reste soutenir la pauvre femme (plaque 31). Elle demande à son mari d'être rapide, car elle ne veut pas rester trop longtemps seul avec Ned, qu'elle juge responsable de l'état d'Annie. Elle décide de prier pour son amie et c'est alors qu'elle comprend que Ned est devenu ainsi à cause du chagrin causé par la disparition de sa petite Flossie.
Alick trouve un médecin (plaque 32), Mr. Murdock, qui accepte d'ausculter Annie car elle était une des élèves de Miss Eskell, dont il est l'ami. Après avoir examiné Annie (plaque 33), il donne son diagnostic à Alick dans la ruelle (plaque 34). La jeune femme se meurt de faim et il lui faudrait des soins quotidiens et un environnement sain. Il est inquiet pour Ned également : s'il ne se défait pas de son penchant pour l'alcool, il ne vivra guère longtemps. Alick promet qu'il va faire de son mieux pour aider ses amis et les deux hommes se serrent la main en se quittant (plaque 35).
Mary veille alors sur Annie (plaque 36) qui reprend des forces alors qu'Alick parvient à sortir Ned de l'emprise de l'alcool. Les deux couples passent ainsi des semaines dans la maison de Mary et Alick (plaque 37). Ned et Alick travaillent désormais ensemble (plaque 38) et c'est maintenant Ned et Annie qui sont en mesure d'inviter leurs amis dans leur maison (plaque 39). Ned montre à tous les signes de son changement, en présentant sous une cloche de verre la petite paire de chaussures de Flossie, objet qui lui a permis de devenir un homme meilleur (plaque 40).


[31. She knelt down and took one of the feverish hands in hers]