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Lapierre

Fille de Madame Angot, la

Adaptation en six plaques de verre de type Lapierre de l'opéra-comique de Charles Lecocq, La Fille de Madame Angot (1872).

Cette série est mentionnée dans le Catalogue n°2 du fabricant français Lapierre (Paris, non daté) parmi "les vues sur verres en bandes pour projections encadrées de bois". Ce type de plaque est considéré comme le plus luxueux réalisé par les Lapierre au cours du XIXème siècle.

Nombre de plaques disponibles pour cette série : 6

  • Plaques
  • Contexte
1-2. La fille de Madame Angot
1-2. La fille de Madame Angot
3-5. La fille de Madame Angot
3-5. La fille de Madame Angot
6-8. La fille de Madame Angot
6-8. La fille de Madame Angot
9-12. La fille de Madame Angot
9-12. La fille de Madame Angot
12-13. La fille de Madame Angot
12-13. La fille de Madame Angot
14-15. La fille de Madame Angot
14-15. La fille de Madame Angot

Clairette, fille de Madame Angot, est élevée par les Dames de la Halle. Elle doit se marier avec Pomponnet, perruquier, qui est très amoureux d'elle (plaque 1). Mais Clairette aime Ange-Pitou, un chansonnier, et cherche par tous les moyens à empêcher le mariage. Elle décide alors de chanter sur la place publique une chanson défendue et est envoyée en prison (plaque 2). La chanson était dirigée contre Mademoiselle Lange, une actrice, amie du banquier Larivaudière. Ange-Pitou, malheureux de voir Clairette en prison, fait croire que la chanson est de lui. Larivaudière, le croyant l'auteur de la chanson, achète son silence pour l'honneur de Mademoiselle Lange. Ange-Pitou maintenant riche, annonce à tous qu'il aime Clairette et peut l'épouser. Larivaudière rend ensuite visite à Mademoiselle Lange et lui raconte toute l'histoire (plaque 3). Mademoiselle Lange veut alors rencontrer Ange-Pitou, auteur de la chanson contre elle. Très rapidement, ils tombent sous le charme l'un de l'autre (plaque 4). Mademoiselle aidait en secret Ange-Pitou en conspirant également contre la République.
Clairette, libérée, apprend qu'Ange-Pitou et Mademoiselle Lange sont ensembles. Furieuse, elle les réunit tous dans un bal populaire (plaque 5). Après une dispute avec Mademoiselle Lange, Clairette choisit le brave Pomponnet. Ange-Pitou se résigne à attendre, persuadé que Clairette ne sera pas plus vertueuse que sa mère légendaire (plaque 6) !

L'opéra-comique, la Fille de Madame Angot, de Charles Lecocq fut créé à Bruxelles le 4 décembre 1872 au théâtre des Fantaisies-Parisiennes, avant de venir triompher à Paris aux Folies-Dramatiques à partir de février 1873 pour plus de 400 représentations.. L'opéra-comique fut ensuite exploité dans 103 villes de France avant de faire le tour du monde. Charles Lecocq s'inspire pour son oeuvre de la figure traditionnelle de Madame Angot, personnage de théâtre qui acquit ses lettres de noblesse sous le Directoire en devenant l'archétype de la "poissarde-parvenue".

Si Clairette Angot est un personnage totalement imaginaire, Mademoiselle Lange et Ange-Pitou ont réellement existé :

- Anne Françoise Elisabeth Lange, née en 1772, est actrice à la Comédie française quand éclate la Révolution. Dès 1793, elle est arrêtée pour avoir joué dans une pièce aux accents royalistes Paméla ou la Vertu récompensée. Grâce à ses relations, elle retrouve la liberté et mène grand train de vie sous le Directoire. En 1798, elle abandonne le théâtre en épousant Jean Simons, un riche carrossier de Bruxelles. Elle mourra en 1826 à Florence.

- Louis Ange-Pitou, chansonnier royaliste, né en 1767, est arrêté plusieurs fois sous la Terreur. Il échappe toujours à la guillotine jusqu'à ce que le Directoire ne l'envoie à Cayenne. Grâcié par Bonaparte Premier Consul, il rentre en France et vivra sous les grandes largesses de la Restauration jusqu'à sa mort en 1842.