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Lapierre

Belle et la Bête, la

Adaptation en huit plaques de verre de type Lapierre du conte populaire La Belle et la Bête.

Les frères Lapierre mentionnent dans leur Catalogue n°1 les vues sur verre en bandes en peinture fine. Ce type de plaques possède la particularité d'être bordé par un papier vert, marque des Lapierre. Les motifs sont imprimés sur le verre avant d'être rehaussés de couleurs à la main. Ce type de plaque était très répandu et les six plaques ici présentées sont issues de cette production. Ces plaques correspondent aux plaques type Lapierre n°3, avec une hauteur avoisinant les 69 mm. Le Catalogue n°1 indique que ce type de plaques coûtait alors 4,20 francs la douzaine.

Nombre de plaques disponibles pour cette série : 8

  • Plaques
  • Contexte
1-3. La Belle et la Bête
1-3. La Belle et la Bête
4-6. La Belle et la Bête
4-6. La Belle et la Bête
7-9. La Belle et la Bête
7-9. La Belle et la Bête
10-12. La Belle et la Bête
10-12. La Belle et la Bête
13-15. La Belle et la Bête
13-15. La Belle et la Bête
16-18. La Belle et la Bête
16-18. La Belle et la Bête
19-21. La Belle et la Bête
19-21. La Belle et la Bête
22-24. La Belle et la Bête
22-24. La Belle et la Bête

Il était une fois une Bête qui vivait recluse dans un château. Un riche marchand vivait heureux avec ses filles, dont la cadette Belle qui prenait bien soin de lui (plaque 1). Les deux soeurs aînées de Belle étaient tout son contraire, préférant paresser toute journée. Un jour le père de Belle reçoit des nouvelles et doit partir en voyage. Il demande à ses filles ce qu'elles souhaitent. Les aînées réclament des robes mais Belle ne demande qu'une simple rose (plaque 2). Sur le chemin du retour, le père doit traverser une forêt et est attaqué par des loups sous une pluie battante. Il trouve alors refuge au château de la Bête. Il ne trouve personne pour l'accueillir sauf un bon feu et un poulet bien rôti (plaque 3). Le lendemain matin, alors qu'il s'apprête à partir, sans avoir vu personne dans ce château, il voit un rosier et se souvient de la demande de Belle. Il coupe la fleur ce qui provoque l'ire de la Bête qui surgit devant lui. Le père effrayé explique que cette rose est pour sa fille. La Bête l'épargne à une condition : sa fille doit venir vivre dans son château ou bien il mourra (plaque 4). Le père rentre chez lui plus triste que jamais. Il raconte à la Belle le chantage de la Bête. Mais la Belle refuse de voir mourir son père et accepte de partir vivre dans son château. Elle fait ses adieux à sa famille et se recommande à Dieu avant son départ pour le château de la Bête (plaque 5).
Arrivée au château de la Bête, une fée lui apparaît en songe et lui montre une image de son père qui se désole de ne plus la voir. Le soir même, elle rencontre la Bête (plaque 6). La Belle apprend à connaître la Bête et finit par apprécier sa compagnie. La Bête voyant le chagrin de la Belle d'être loin des siens lui accorde une semaine avec son père. Dès le lendemain la Belle se retrouve dans la maison de son père. A côté de son lit, la Bête lui a envoyé une malle emplie des plus beaux habits. La semaine passe, et la Belle doit repartir, mais ses soeurs la retiennent une semaine de plus. Le dixième jour la Belle rêve de la Bête, étendue, inerte près d'un lac. N'écoutant que son coeur la Belle repart pour le château de la Bête et la trouve telle que dans son rêve. La Belle se penche alors sur la Bête et réussit à faire revenir la Bête qui se mourait (plaque 7). La Bête la remercie de son coeur et se transforme en un beau prince. La bonté de la Belle a dépassé la laideur de la Bête et ainsi le sort qui lui avait été jeté a été rompu. Ils virent alors toute leur famille apparaître dans le château et ils purent se marier (plaque 8).

L'origine de ce thème se perd dans le folklore italien. Ce n'est qu'en 1550 qu'il est transcrit par Francesco Straparola dans ces Nuits facétieuses. La Belle et la bête apparaît en France pour la première fois en 1740 sous la plume de Gabrielle Suzanne de Villeneuve, mais c'est finalement la version du Magasin des enfants de Jeanne-Marie Beauprince de Beaumont (1757) qui aura le plus de succès et sera la base de toutes les versions ultérieures.