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Lapierre

Finette ou l'Adroite princesse

Adaptation en cinq plaques de verre de type Lapierre du conte de Marie-Jeanne L'Héritier de Villandon, Finette ou l'Adroite Princesse (fin du XVIIème siècle).

Les frères Lapierre mentionnent dans leur Catalogue n°1 les vues sur verre en bandes en peinture fine. Ce type de plaques possède la particularité d'être bordé par un papier vert, marque des Lapierre. Les motifs sont imprimés sur le verre avant d'être rehaussés de couleurs à la main. Ce type de plaque était très répandu et les cinq plaques présentées ici sont issues de cette production. Ces plaques correspondent aux plaques type Lapierre n°1, avec une hauteur avoisinant les 54 mm. Le Catalogue n°1 indique que ce type de plaques coûtait alors 2,70 francs la douzaine. La présente série est incomplète. Seule la dernière plaque semble manquante, les étapes narratives du conte étant respectées jusqu'au dénouement final.

Nombre de plaques disponibles pour cette série : 5

  • Plaques
  • Contexte
1-3. Finette ou l'Adroite princesse
1-3. Finette ou l'Adroite princesse
4-5. Finette ou l'Adroite princesse
4-5. Finette ou l'Adroite princesse
7-9. Finette ou l'Adroite princesse
7-9. Finette ou l'Adroite princesse
10-11. Finette ou l'Adroite princesse
10-11. Finette ou l'Adroite princesse
12-13. Finette ou l'Adroite princesse
12-13. Finette ou l'Adroite princesse

Un roi avait trois filles : Nonchalante, Babillarde et Finette. Un jour, il dut partir en voyage (plaque 1). Pour s'assurer de la bonne conduite de ses filles en son absence, il leur confia une quenouille à chacune. Cette quenouille se casserait à la première faute (plaque 2, vue 4).
Un prince voisin, Riche-Cautèle apprit que les trois princesses étaient seules et entreprit de leur jouer un mauvais tour. Il se déguisa en vieille femme afin d'attirer leur sympathie (plaque 2, vue 5). Puis une fois à l'intérieur du château, il fit croire à chacune des soeurs qu'il n'était là que pour elle et les poussa tour à tour à fauter (plaque 3, vues 7 et 8). Mais Finette lui résista (plaque 3, vue 9). C'est elle qui parvint à jouer un tour à l'homme en l'enfermant dans une trappe (plaque 4, vue 10). Furieux, Riche-Cautèle décida de faire enlever Finette (plaque 4, vue 11) et voulut la tuer en la poussant dans un tonneau de poignards. Mais Finette réussit à se défaire de l'homme et le poussa à sa place dans le tonneau, puis se sauva (plaque 5, vue 12). Riche-Cautèle mourant fit alors jurer à son frère Bel-Avoir d'épouser Finette et de la tuer (plaque 5, vue 13).
La dernière plaque de la série est ici manquante, cependant l'histoire continue ainsi : Bel-Avoir retrouva Finette et l'épousa. Mais, d'une nature meilleure que son frère, il était sincèrement amoureux de Finette et ne put se résoudre à la tuer.