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Adaptation en six plaques de verre Lapierre du conte populaire Le Petit Chaperon Rouge dont la version la plus célèbre a été publiée en 1697 dans les Contes de ma Mère L'Oye de Charles Perrault.
Les frères Lapierre mentionnent dans leur Catalogue n°1 les vues sur verre en bandes en peinture fine. Ce type de plaques possède la particularité d'être bordé par un papier vert, marque des Lapierre. Les motifs sont imprimés sur le verre avant d'être rehaussés de couleurs à la main. Ce type de plaque était très répandu et les six plaques ici présentées sont issues de cette production. Ces plaques correspondent aux plaques type Lapierre n°4, avec une hauteur avoisinant les 74 mm. Le Catalogue n°1 indique que ce type de plaques coûtait alors 5,40 francs la douzaine. Deux autres numérisations de ce thème sont disponibles également en six plaques (PLM-00539 et PLM-00540) mais présentant à chaque fois une iconographie différente.
Nombre de plaques disponibles pour cette série : 6
Mère-grand attend avec impatience la venue de sa chère petite-fille, le Petit Chaperon Rouge, mais le loup rôde dans les environs (plaque 1). La mère du Petit Chaperon Rouge prépare le panier de provisions à porter à Mère-grand et recommande à l'enfant d'y aller directement sans jouer sur son chemin (plaque 2). La fillette rencontre le loup et commet l'imprudence de lui indiquer l'endroit où réside sa mère-grand (plaque 3). Oubliant les conseils de sa mère, elle joue en chemin (plaque 4). Pendant ce temps-là, le loup trompe la mère-grand pour entrer chez elle et la croque (plaque 5). Le Petit Chaperon Rouge arrive enfin et est aussi trompé par le loup habillé en mère-grand et finit aussi mangé par le loup (plaque 6).
La plus ancienne version retranscrite et figée est celle de Charles Perrault, parue dans Les Contes de ma Mère l'Oye en 1697. Le Petit Chaperon Rouge est une jeune fille bien élevée, la plus jolie du village, qui court à sa perte en donnant au loup qu'elle rencontre dans la forêt les indications nécessaires pour trouver la maison de sa grand-mère. Le loup mange la vieille dame. Il tend ensuite un piège au Petit Chaperon Rouge et finit par le manger. L'histoire en finit là, sur la victoire du loup et la morale de Perrault est sans appel :
On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles
Belles, bien faites, et gentilles,
Font très mal d'écouter toute sorte de gens,
Et que ce n'est pas chose étrange,
S'il en est tant que le Loup mange.
Je dis le Loup, car tous les Loups
Ne sont pas de la même sorte ;
Il en est d'une humeur accorte,
Sans bruit, sans fiel et sans courroux,
Qui privés, complaisants et doux,
Suivent les jeunes Demoiselles
Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ;
Mais hélas ! qui ne sait que ces Loups doucereux,
De tous les Loups sont les plus dangereux.