1** Laterna magica - Life Models - 9. The work-girl lies at rest

Life Models

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Bunch of Primroses, a (Un parterre de primevères)

9. The work-girl lies at rest

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Titre9. The work-girl lies at rest
d'après George Robert Sims, A bunch of Primroses, n.d. [historiette]
Distributeur d'origineRiley Brothers
FabricantYork & Son
Date1889
Lieu de fabricationAngleterre (Lancaster Road, Notting Hill, Londres)
Description techniquelife models, photographie rehaussée de couleurs, plaque carrée fixe
DimensionsL. 83 mm l. 83 mm
CotePLM-00047-009 (Coll. Cinémathèque française)
A bunch of Primroses - livret
Les primevères se meurent comme la femme allongée dans son lit.

"On to our faded petals there falls a scalding tear;
As we lie to night on the bosom of her who held us dear.
We shall go to the grave together - for the workgirl lie at rest,
With a faded primrose posy clasped to her icy breast."


George Robert Sims, A bunch of Primroses, l.77-l.80

Le point de vue adopté pour cette histoire est celui d'un bouquet de primevères. "We grew in a yellow cluster under a shady tree" [nous avons grandi toutes dans un bouquet jaune, à l'ombre d'un arbre] dit le texte original (plaque 1). Mais un jour, une main cruelle vient les arracher et les envoie vers la ville (plaque 2). Arrivées à destination, elles se retrouvent entassées et vendues à la criée dans les rues (plaque 3). De leur carton, elles voient aller et venir les passants, dont une jeune femme tenant un penny en main, sûrement pour acheter son pain. Mais la jeune femme laisse tomber son penny dans le carton et préfère ramener le bouquet de fleurs avec elle (plaque 4). Très rapidement, les fleurs se retrouvent dans une chambre modeste où se trouve une femme malade allongée dans un lit (plaque 5). Mais dans cette chambre, les pauvres primevères dépérissent autant que la femme allongée dans le lit. Elles voient également la soeur de celle-ci, s'user au travail pour un maigre salaire (plaque 6). Par moments, les deux soeurs oublient la maladie et la fatigue et à l'aide des primevères se remémorent leur enfance joyeuse (plaque 7). La soeur malade se souvient d'un moment passé, assise avec l'homme qu'elle a aimé et perdu, dans un champ plein de ces mêmes primevères (plaque 8). A la fin de l'histoire, les primevères se meurent comme la femme allongée dans son lit (plaque 9).


9. The work-girl lies at rest