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Adaptation de la nouvelle de George R. Sims "A bunch of primroses".
Deux fabricants s'attachèrent à illustrer la nouvelle de Sims : la firme Bamforth & Co en sept vues de type Life Models en 1889 ; et York & Son à une date indéfinie, en neuf vues du même type. La version qui est proposée ici est celle de York & Son.
Nombre de plaques disponibles pour cette série : 9
Le point de vue adopté pour cette histoire est celui d'un bouquet de primevères. "We grew in a yellow cluster under a shady tree" [nous avons grandi toutes dans un bouquet jaune, à l'ombre d'un arbre] dit le texte original (plaque 1). Mais un jour, une main cruelle vient les arracher et les envoie vers la ville (plaque 2). Arrivées à destination, elles se retrouvent entassées et vendues à la criée dans les rues (plaque 3). De leur carton, elles voient aller et venir les passants, dont une jeune femme tenant un penny en main, sûrement pour acheter son pain. Mais la jeune femme laisse tomber son penny dans le carton et préfère ramener le bouquet de fleurs avec elle (plaque 4). Très rapidement, les fleurs se retrouvent dans une chambre modeste où se trouve une femme malade allongée dans un lit (plaque 5). Mais dans cette chambre, les pauvres primevères dépérissent autant que la femme allongée dans le lit. Elles voient également la soeur de celle-ci, s'user au travail pour un maigre salaire (plaque 6). Par moments, les deux soeurs oublient la maladie et la fatigue et à l'aide des primevères se remémorent leur enfance joyeuse (plaque 7). La soeur malade se souvient d'un moment passé, assise avec l'homme qu'elle a aimé et perdu, dans un champ plein de ces mêmes primevères (plaque 8). A la fin de l'histoire, les primevères se meurent comme la femme allongée dans son lit (plaque 9).
Auteur de nombreuses nouvelles et poésies, George R. Sims fut un des écrivains engagés de son temps. Entre humour et drame, ses histoires mettent en lumière les problèmes économiques de l'Angleterre au tournant du XXème siècle. "A bunch of primroses" est l'une des histoires qu'il composa pour dénoncer la misère de certains de ses contemporains.